Le grand jour: le 9 mars 2007

Bonjour!

Question de partager mon expérience d'accouchement avec les intéressées et de me replonger un peu dans les émotions qui m'habitaient à ce moment, voici ce qui est arrivé le 9 mars 2007 et les mois qui ont précédés ma rencontre avec Ludovic, mon premier bébé.

Disons que l'histoire de mon accouchement a commencé très tôt car je suis quelqu'un qui aime être bien informée et j'ai fait beaucoup de lecture. Je me préparais lentement mais sûrement à vivre cette expérience mais j'avais une grande confiance en la vie... En fait, j'espérais le mieux tout en étant consciente de toutes les éventualités possibles. J'avais hâte de voir mon bébé et je me disais qu'il y a bien des chemins qui pourraient me mener à lui... J'ai également jasé un peu avec les femmes de mon entourage et d'autres moins connues qui voulaient partager leur expérience d'accouchement (car enceinte, on se fait bien des amies ).

Comme à l'habitude, je suis allée chez le médecin le 5 février (le lundi après mon shower) et le médecin m'a annoncé que mon col était effacé à 95% et que j'étais dilatée à 3 cm... J'avoue que ça m'a quelque peu ébranlée. Moi qui m'attendais à accoucher dans un peu plus d'un mois (car ma date prévue se situait entre le 5 et le 11 mars, car je suis irrégulière...), j'ai eu une petite peur quand le médecin m'a dit de ralentir mes activités: je pouvais continuer de bouger un peu mais plus d'aquaforme et d'intensité si je ne voulais pas accoucher tout de suite... Alors j'ai ralenti car pour le bébé c'était mieux et par la suite, j'ai attendu avec impatience chacun de mes rendez-vous pour voir quand j'allais accoucher... À chaque fois, j'avais 1/2 ou 1 cm de plus... Mon médecin me disait toujours: "si tu reviens me voir la semaine prochaine... tu vas me surprendre!". À chaque semaine, j'étais là et je la surprenais. À un moment j'ai repris mes activités car je commençais à vouloir accoucher comme plusieurs femmes près de LA date... J'ai marché, j'ai tout lavé chez nous_ du plancher au plafond... Je me suis vraiment donnée à fond mais rien n'est venu à bout de provoquer les fameuses contractions qui font sortir le bébé. Le médecin m'a fait un stripping du col et là non plus, même à 5 cm et avec un col complètement effacé, pas d'accouchement en vue...

C'est donc avec pas mal de stress que le 9 mars, jour de ma provocation, arrive. Je suis à 6 cm et j'ai des contractions mais rien qui fait avancer le travail; j'ai eu ce genre de contraction qui rend le bedon ultra dur mais sans aucune douleur durant toute ma grossesse. Je suis moyennement prête car je sais que je m'en vais vers des heures assez pénibles (quoi que je me permette encore de rêver et d'être de celles qui ne ressentent aucunes douleurs lorsqu'elles accouchent ). Le téléphone sonne à 7h alors que nous nous préparons pour être à l'hôpital pour 8h et que je stresse de plus en plus: ils vont rappeler plus tard car il n'y a pas de lits disponibles présentement alors c'est reporté... Merde! J'ai stressé toute la nuit pour rien... Le téléphone sonne finalement 30 minutes plus tard: ils sont prêts... Moi moyennement...

En arrivant là-bas, nous sommes très attendus et tout de suite, ils me branchent à dix mille bébelles et ils commencent à m'injecter l'ocytocin vers 9h30. Avant même que mon chum ne soit revenu de remplir des papiers, le médecin a déjà crevé mes eaux et c'est l'accouchement qui s'en venait. Ils m'ont demandé si je voulais l'épidurale mais j'avais en tête d'essayer ça le plus naturellement du monde pour commencer et qu'on verrait plus tard. À partir de là, l'infirmière nous dit que nous pouvons aller marcher et que ça aidera à faire avancer le travail. Nous avons le temps de faire deux tours du carré au chus et le commence à ressentir des contractions alors nous revenons à la chambre. Il est peut-être 10h?? En tk... Ayant lu beaucoup sur les différentes positions possibles d'essayer pour vivre les contractions, nous nous installons donc en quêtes des plus efficaces mais c'est ordinaire... Je veux bien essayer la chaise, le ballon, le banc, couchée, debout, le bain... Mais il n'y a pas grand chose qui m'aide vraiment sauf la fraîcheur du mur de la chambre qui m'aider à endurer la chaleur que je ressens et les bras de mon chum qui essaie de trouver quelque chose pour m'aider... Je ne peux pas dire que j'ai mal mais c'est un immense inconfort qui m'attaque à toutes les minutes ou deux...

Le temps a ensuite défilé pas mal vite, sans que je m'en rende compte... Les deux yeux fermés et couchée sur le dos à entendre mon infirmière, mon médecin, le résident et mon chum me dire de respirer et de pousser en alternance, je me suis complètement plongée dans un monde intérieur... Je n'entendais que ça, j'étais dans ma bulle, je poussais et je respirais Quand l'accouchement est devenu imminent, le médecin m'a fait le gel du bloc honteux... Je ne sais pas si c'est ce qui a engourdi le mal mais je suis des chanceuses qui n'ont pas senti la tête et les épaules passer... Je poussais et je respirais... Le mal tant attendu ne sest pas vraiment pointé!! À un moment, mon chum est devenu blanc comme un drap, il paraît, et le médecin lui a dit d'aller s'asseoir en buvant un petit quelque chose... Il semble que ce soit assez spectaculaire de voir un bébé sortir de là À 11h54, juste avant le dîner, j'avais un beau bébé en santé dans les bras et le pire était fait... Je dois avouer cependant que je suis restée dans ma bulle assez longtemps après l'accouchement: j'avais le bébé dans les bras et je revenais doucement à la réalité. Je dirais que le pire souvenir que je garde de mon accouchement c'est quand le résident a fait les points car j'ai eu une déchirure du 2e degré... On dirait que je sentais continuellement l'aiguille me traverser la peau et ça été tellement long! Ça m'a semblé plus long que mon accouchement!! Je tremblais énormément après l'accouchement et j'avais vraiment froid, ce qui est normal vu l'effort que ça demande il paraît... C'était vraiment bizarre.

Voici donc une belle histoire d'accouchement pour un premier bébé: un peu plus de deux heures de travail et hop! c'était fait... J'étais donc relativement en forme et c'est mon chum qui était complètement brûlé en cette première journée d'existence de Ludovic. L'allaitement n'a pas fonctinné dès le départ donc les infirmières m'ont mis pas mal de pression en me réveillant et en réveillant le bébé aux 3 heures (souvent moins vu la façon que le 3 heures est compté) et c'est ce qui m'a épuisée le plus. J'ai finalement tenu bon mais à la maison, j'ai laissé dormir mon bébé quand il le voulait et je l'allaitais à son réveil... Un charme:il dormait des 5-6 heures et il buvait beaucoup mieux qu'à hôpital... Au prochain bébé, je saurai!

beau travail félicitation

wow félicitation!!! cest super!!

Wow belle histoire

J'ai finalement tenu bon mais à la maison, j'ai laissé dormir mon bébé quand il le voulait et je l'allaitais à son réveil... Un charme:il dormait des 5-6 heures et il buvait beaucoup mieux qu'à hôpital... Au prochain bébé, je saurai!

C'est quelques choses de l'fun a noté... C'est un bel exemple qu'en fait, quand bébé n'est pas née sous épidurale ou autre anesthésique, il y a pas vraiment de raison de le réveiller!!! On peu laisser faire la nature et généralement, un bébé reposé boit beaucoup mieux et une maman relaxe c'est pas mal plus garant de succès que toutes les méthodes et les belles intentions des infirmières surmotivées!

Sauf qu'a notre premier, on s'en fait tellement, j'ai tellement pleurer par rapport à mon allaitement dans les premières semaines alors que... J'ai jamais eu de problème! (une chance)

C'est vraiment un superbe récit!

C'est pas super encourageant pour les filles qui se réjouisse de savoir leur col dilaté comme signe d'un prochain accouchement mais... Tu n'est pas la seules qui à vécu cette réalité...

Je reste quand même bête de savoir qu'on peu être à plus de 4cm sans être en train d'accoucher!!!!

Merci pour ton récit!

C'est vrai que pour l'allaitement, quand c'est ton 1er bébé, tu suis tous les conseils donnés par tout le monde pour que tout aille bien et en fait, c'est plus le bébé que l'on devrait suivre. Dans mon cas, j'ai un gros dormeur et un téteux efficace donc ce n'était pas long et pas trop fréquent mais ça dépend tellement des enfants!

Pour la dilatation du col, la plupart des médecins disaient que j'étais chanceuse qu'il en soit ainsi pour un premier bébé. En fait, j'étais à 6 cm avant même les contractions... (Toutefois c'est relatif puisque l'autre médecin qui m'a examiné au CHUS me donnait plutôt un 5+... Quant à moi c'Est pas mal proche mais pour elle, un 6cm était généreux hihihi..

Il paraît que pour les autres grossesses, la maturation du col et la dilatation se font plus en même temps et qu'au premier, le col s'efface d'abord puis il y a dilatation... Si j'ai bien compris ce que j'ai lu ou entendu et que c'était une source fiable...